L’Art de Livre 2016

Cette année, comme les trois précédentes, Jules Cybèle déploiera sa queue de paon blanc à l’Art de Livre les 15 et 16 octobre à Belgny-Mine. Bien sûr, il y aura quantité d’auteurs, de genres variés, aux plumages bien plus colorés ; je vous invite à faire un tour sur le site de l’event pour prendre connaissance du programme.

Je vous y attendrai de plume ferme sur le stand de Chloé des Lys, avec mes deux ouvrages : la nouvelle Le Jet, et Deuil le jour / Œil la nuit, un recueil de poésie. Deux œuvres que je qualifie d’érotique-horreur, aux accents profondément symbolistes. Prix salon 10€.

Nouveauté

J’aurai le plaisir de vous présenter un recueil auto-édité de récits brefs mais intenses : Moments de prose poétique, qui compile une série de textes (revus et peaufinés) publiés sur ce blog et ma Page Facebook. Prix libre.

Poésie dédiée

Ma plume sera à votre disposition pour vous écrire un court poème sur demande : vous me direz trois mots, votre prénom, et je vous écrirai une poésie selon l’inspiration du moment. Prix libre.

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Art de Livre 2015

Cette année, le steampunk était à l’honneur à Blegny-Mine : costumes hauts en couleurs, duels de thé, hauts-de-forme et concours de nouvelles dans le genre. Un souffle vaporiste aguicheur et dynamique. Face à cette débauche d’originalité, l’objet-livre paraît bien fumeux… Il faudra plancher sérieusement sur des techniques d’accroche un peu plus savantes, afin de percuter ce public si évanescent, emporté par la vapeur.

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Art de Livre 2014

On commence en force avec un samedi 18 octobre animé, le concours Préambule semble avoir attiré pas mal de monde et récompensé tout autant. Au menu : des inconnus qui ne le sont désormais plus, et des habitués, têtes reconnaissables entre mille, auteur(e)s de choses et d’autres, éditeurs ou encore boutiquiers.

Niveau genres, un peu de tout : littérature classique, biographique, fantastique, fantasy, érotisme, histoire, BD, jeunesse… mais du Belge ! Pas vraiment d’activité ou d’animation, des stands côte à côte depuis lesquels la plupart des auteurs se croisent à peine du regard.

Au sein de la maison, de belles rencontres, animées et chaleureuses, des discussions intéressantes et parfois délurées. Un Bob aux fourneaux, une Edmée endiablée, une Delphine raffinée et une Silvana pleine d’idées que voilà ! Les uns recevant famille et amis en visite (et même des fleurs !!), les autres vagabondant à travers champ, quelques uns (je ne citerai pas de nom) noyant leur regard dans l’excellente bière des Houyeux… pendant que certains avaient le culot de vendre leurs exemplaires !

Jules Cybèle, poésie, symbolisme

Le dimanche était nettement moins concluant. Heureusement qu’Isabelle compatissait et qu’Alain philosophait avant qu’Élisabeth n’arrive avec son entrain plus que propice.

À noter toutefois : mon premier acheteur de Deuil le Jour… (si l’on excepte mon fan club obligé). Et l’acte de vente, par chance, immortalisé ! Moi qui croyais que la poésie n’intéressait plus personne, me serais-je trompé ? Public, je te cherche, dis-moi si tu me trouves…

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Un public discret, curieux mais légèrement timoré. Surtout le dimanche… où nous pourrions également le qualifier d’absent.

Par chance, Alain, qui fut bien malin, m’enseigna ce jour-là la technique du harponnage ! Pourquoi laisser filer le lecteur alors que ses yeux, furtivement braqués sur votre stand, trahissent une innocence feinte ? La méthode m’aura valu une vente… mais c’est toujours un peu délicat quand le lecteur achète votre bouquin alors qu’il vient de se faire harponner pendant un quart d’heure par votre voisin… et que vous suiviez la conversation sans mot férir… l’air de rien…

Bilan : 3 ventes, toutes dédicacées ! Voir l’acheteur se réjouir, que ce soit fébrilement, comme l’homme harponné, ou avec style, comme le monsieur photographié, est nécessairement une joie. Cela dit, le plaisir demeure au rendez-vous quand l’argent n’entre pas en compte : Les morts marchent ! de Delphine Schmitz, échangé contre Le Jet (dont je tais l’auteur) : ça valait le détour ! Et je reviendrai ici le chroniquer lors d’une sombre nuit d’automne, je ne vous dis que ça.

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Enfin, comme l’année précédente, tout comme l’année à venir, rien ne serait pareil à Blégny-Mine s’il n’y avait non loin de mon stand celui de mon vieil et sensuel ami, maître ès magie capillaire et scripturale : Mestre Agnan de Péville, animateur échevelé en ateliers de calligraphie. Avec qui j’éprouve toujours autant de plaisir à partager ce genre d’événement.

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Jules remettra ça, mais que diable : que l’Art de Livre ne soit pas avare en promotion !! Les lecteurs ne vont pas chercher l’événement, il faut que l’événement aille les chercher. Ensuite, une suggestion : davantage d’animation, de quoi occuper et retenir les visiteurs.

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Art de livre 2013

Samedi 19 octobre, ma première opportunité de participer à un salon du livre : avec plein d’auteurs et d’éditeurs dedans !! En quelques mots, je vous livre mes impressions.

J’étais donc là, à L’Art de livre, sous l’égide de Chloé des Lys, qui faillit perdre de sa superbe à cause d’un roll-up défaillant… heureusement rafistolé en dernière minute…

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Ayant l’habitude des salons du jeu, j’ai constaté au moins un plaisir commun avec ces derniers : celui de retrouver les confrères et consœurs, ici écrivains, dont j’apprécie la compagnie, et de pouvoir discuter avec eux, échanger des points de vue, plaisanter, etc. C’est toujours un plaisir de revoir Bob (le pervers) et Edmée (l’ange). Sans oublier la perspective de nouvelles rencontres, on y reviendra.

Deuxième plaisir commun : la dégustation de bières du terroir ! En l’occurrence la Bière des Houyeux, brune, fort agréable, désaltérante et douce, tout l’inverse d’une brune caramélisée comme je ne les aime point.

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Peut-être était-ce dû à l’atmosphère, mais je n’ai pas tellement osé établir le contact avec les autres exposants… J’avais cette étrange impression que ce n’était pas la marche à suivre… Étrange, je dis bien. D’ailleurs, quand ces autres auteurs passaient devant mon stand, je n’ai pas eu l’impression qu’ils cherchaient le contact non plus… Étrange dis-je ? À moins que ce ne fût normal… Cela n’était pas non plus dépourvu de communication, au lieu d’un mot un sourire, en emportant un flyer, un regard entendu…

Probablement que chacun est là pour vendre sa plume et non acheter celle du voisin ! Pour ma part, restrictions budgétaires obligent… pas question d’acheter à tout va. Une petite folie, toutefois : La Vesdre meurtrière de Lyndia Bastin, un polar verviétois qui, j’espère, sentira le souffre. J’avoue que la couverture m’a guidé. J’ai eu beau lire des extraits, je ne suis pas sûr que mon esprit fut présent à ce moment là… Comme si l’atmosphère devait me plonger ailleurs…

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Quant au public, il ne prenait pas toujours la peine de croiser ne fût-ce que le regard de l’auteur… L’objet-livre étant là, disponible, à sa merci… Parfois, un timide « je peux ? » mais pas plus. De l’intérêt pour l’objet, il y en a, sans doute aussi pour le sujet, mais pour l’auteur… pas tant que ça. De là à me dire que j’étais un fantôme, il n’y a qu’un pas ! Je ferai en sorte de me matérialiser la prochaine fois. Peut-être en buvant davantage de bière ?

Heureusement que… l’amitié transcendant toutes les conventions, votre faiseur de rêves, Jules Cybèle, et son acolyte faiseur de mots, Mestre Agnan de Peville, ont joint leurs forces – et surtout leurs talents – de sorte que leur espace (osons-le) commercial, n’était plus exclusivement réservé à leurs labeurs respectifs, mais évoquait la sueur aussi bien de l’un que de l’autre.

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D’ailleurs, j’ai pu constater que les mots animés attirent bien davantage de monde que les mots déjà couchés. Il faudra que je songe à comment les maintenir éveillés pour accaparer l’attention des espérés lecteurs. La calligraphie serait une piste ? Allez savoir…

En fin d’après-midi, une vente accompagnée d’une dédicace pour… une ancienne camarade de formation, qui n’avait pas prévu de me rencontrer là-bas ! Comme quoi, le hasard, pour le rôliste que je suis, demeure un admirable allié. « Tu es sûre de ton choix ? c’est assez thrash comme lecture », lui ai-je dit de but en blanc, comme si la peur de blesser moralement mon lecteur m’intimait de l’avertir… « Tu crois que je ne sais pas lire des choses thrash ? », m’a-t-elle alors envoyé en pleine poire, le sourire en coin… Voilà qui m’apprendra à prendre mon lecteur pour une petite chose fragile…

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Au final, un salon bien organisé où étaient réunis de nombreux auteurs belges ainsi que quelques éditeurs, belges également, que j’aurais pu mieux appréhender (ce sera pour la prochaine édition), mais dont j’attendais peut-être davantage de possibilités d’interaction avec le public… Un public, ma foi, fort absent… L’affluence n’était pas énorme, et c’est très dommage compte tenu de la qualité du salon. Une expérience discrète qui m’aura au moins servi d’introspection.

Fallait-il d’ailleurs que je fasse la rencontre d’un auteur psychanalyste… Jean-Luc Pirlet Nagant, tel est son nom, long… ayant publié récemment Chanteaux couleur bleu chez Chloé des Lys. Une série de nouvelles en mode puzzle que je m’empresserai de me procurer en même temps que mes premiers exemplaires de Deuil le jour / Œil la nuit… Vous ne l’avez pas oublier ? Mon nouveau recueil ! dont j’attends l’exemplaire-test avec impatience (promis, dès que je l’ai, je vous le montre) ^^

Je pense que je vous ai tout dit à propos de cette expérience égocentrée. Dès à présent, je vous donne rendez-vous au prochain épisode… Je vous tiens au courant dès que je le suis moi-même !

Voici le reportage de Bob, il vous donnera un aperçu bien plus large que mes petites pensées :

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