La bière coule en moi comme un volcan. L’amer dévale le dédale de mes pensées, saturées, je voudrais m’y noyer, mais le feu aura raison de moi avant que je ne cesse de respirer. Je veux mourir étouffé, privé de câlins, mais saoul. Dévoré, consumé, mais entier. Je veux n’être qu’un cadavre, un pied de nez à la réalité, qui dit merde à tout sauf au bon sens. Même au bon goût. Je veux me fumer, me rôtir à la broche, au moins j’aurai une bonne raison de tourner en rond. Je veux me dépecer, m’arracher la plume et tacher vos vies avec mon sang. Ainsi, je saurai que mes mots vous auront touchés.