Où sont-ils, tous mes rêves ? En ai-je jamais eu ? Avais-je le droit d’en avoir ? L’ai-je davantage aujourd’hui ? Je crains hélas qu’il me faille attendre que la nuit me terrasse, pour ne serait-ce qu’en avoir l’impression… Et être marqué à vie par les plus oppressants, tandis que les plus beaux se diluent dans la toux du matin. Où sont-ils tous mes rêves, que j’ai tenus dans le creux d’une main, et qui ont coulé comme la pluie ? Ils retournent à la nuit et sont aussi insaisissables que des larmes emportées par le vent.
J.C. 19 juillet 2015