Acte I – Scène 2
Elle sert son bras comme un corset
Sur sa timide identité
Où se déploient ses nudités ;
Force est d’en constater l’accès.
Je m’y faufile dépossédé,
Feignant cette absurde surdité
Qui vers elle déjà me balance ;
Je me blottis dans son silence.
♠
Autour, l’amour est si léger
Que seuls les battements de nos cœurs
Nous ancrent à la réalité…
Vite ! De l’eau, pour calmer l’ardeur !
© Erika Corin (modèle), Arnaud Feron (photo) & Jules Cybèle (texte)