« C’est comme si tu voulais dire quelque chose à quelqu’un de façon très précise, mais que c’est trop compliqué pour le faire avec des vrais mots ». Hermann.
Vingt crocodiles, dix-sept mammouths au ciel nuagé quand le sucre apparenté rend l’âme aux tombes de demain. Franche toile aux argents épicés, prend ma garde et pourfend dix francs de l’étoile vidée aux essences de l’emprunt. À quoi bon fossile de l’autre ère ? Mal avisés que saumâtres ! Est-ce un puits que je m’ivrogne ? Sachant ma flamme buée, n’en veut ni tête ni pointe, et flanc demeure parlé. Par l’acte et la voie des inondés nous estons frères en nos seins peinturlurons. Bière et fumelette, bien d’herbe grillons des sauterelles ; trésors de brins fumants quoi que la forme en mange les soins. En l’idée qu’inhumaine la vie ne soit, parviens de même à lire en moi l’humée d’aucun espoir à sourire pour autre que la mort d’un humour flétrissure. Oncque ne fit ce qu’oncque ne peut, cancrelats je me cervelles des tranquilles assemblées qui douloureusement n’y reviennent à point. Fières estrilles de l’abysse imbuvable qui sous les sables des erreurs fouissent un terrible déclin relevé de piquette assombrie démystifiée. Cents bras ni vœux, sœur ne peut ni ne pourra sans avoir pu. Qu’un jour faillisse l’émoi des cerfs forestiers trop prompts à saisir les pieds de biche. Cents pieds l’odeur affronte les montagnes.
Je passe en vitesse en ce jour férié où je ne fais pas grand chose à part écrire et lire, et je viens de lire ton commentaire..
J’aime tellement ce genre d’échanges! Ces phrases ont retenues toute mon attention: <>.
Et j’apprécie vraiment le parallèle vie/mort, comme pour la Lune et le Soleil dont je parle. Je n’y avais jamais vraiment pensé.
En écrivant ce texte, je cherchais un maximum de métaphores et de parallèles justement, pour exprimer mon ressenti du moment en pensant à cette idée fixe qui me trottait. Cette idée de que les choses qui lient les espèces sur la Terre se (nous) ressembles sans que nous nous en apercevions. Je pense alors en ces moments à Darwin qui essayait de prouver que les hommes étaient des animaux, purs et durs. Même si la comparaison peut paraître tout à fait grotesque ici, je te l’accorde.
Je regardais par la fenêtre, et la nature automnale elle même me guidait.. Le paysage me soufflait presque tout mes mots… Comme l’œil d’un photographe, je crois que lorsque l’on est « à courts de mots », il suffit parfois de regarder autour de soi tout simplement.
C’est fantastique vu sous cet angle. Merci pour ces mots, ils enrichissent ma vision de la chose en question, de la vie et de cette mort. Un coup de pouce en avant qui dit « tient, pourquoi je n’y avais pas pensé, c’était si logique! » 😉 La mort et la vie. Cela devient presque indissociable.
J’espère que nous continuerons à dialoguer, il devient bien rare de nos jours de pouvoir parler avec des personnes intéressantes à souhaits.
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En y réfléchissant, je pourrais écrire ce texte de deux façon très distinctes. D’une part une version où la mort règnerait sur la nature et donc, la Terre, et de l’autre part, continuer dans la lancée de la version déjà établie, en y apposant quelques modifications et en élargissant ses horizons.
Je me dis alors, pourquoi ne pas mêler les deux… Tient tient… En réalité, je n’ai pas trouvé l’idée seule… 😀
Un rayon de lumière m’éclaire, et après la mort de ce texte « fini », une deuxième naissance ressurgit. Il jaillit la vie sur les feuilles d’écriture, comme dans les arbres menés par la danse du vent sauvage et indomptable.
Jusqu’où ira donc le voyage imaginaire?
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Je ne sais pourquoi, mais je relis encore une fois ce dernier commentaire qui m’as beaucoup touchée. Ton texte pourrait presque devenir une critique littéraire sur « Des veines ou l’unique ».. C’est assez amusant.
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Ces mots me sonnent clairs et ouvrent la porte suivante, celle verrouillée au béton immortel…
Carine-LAure Desguin
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